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EDITORIAL

Le TOGO comme il va !

Publié le 24/09/2012 à 10:58 par togoviwo Tags : monde togo fond histoire dieu nuit chien enfant dessin chiens citation

L’atmosphère politique togolaise est délétère et promet des surprises sûrement désagréables compte tenu des faits qui se succèdent. Au moment où des nations se tournent lentement mais sûrement vers lé développement économique et sociopolitique, le nôtre titube et éprouve beaucoup de difficulté à connaître une stabilisation définitive. Les multiples dialogues tenus pêle-mêle n’ont jusque là servi que des regrets qui continuent d’accroitre le doute et le manque de confiance. Il s’agit là des vrais facteurs qui concourent aux différentes difficultés qui marquent le temps.

Depuis le soulèvement populaire du 05 octobre 1990, 16 dialogues ont été à l’honneur dont la majorité sanctionné par des accords qui ne seront jamais respectés par le parti au pouvoir, Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) de feu Général Président Etienne Gnassingbé Eyadéma hier et Union pour la République (UNIR) de Faure Essozimna Gnassingbé depuis le 14 avril 2012 donc aujourd’hui. De père en fils, le Togo est passé de désespoir en désespoir. Marqué par des règlements de comptes, des tueries, des enlèvements, des conspirations, des guets-apens, des coups-bas, des médisances, des détournements de fonds, des fraudes électorales, de l’arbitraire, des blanchiments, des trafiques tous azimut de drogues et d’autres objets illicites… bref, un climat de mesquinerie s’est installé où tous les acteurs sont devenus aujourd’hui des facteurs inconnus au peuple togolais.

Le Togo est ainsi devenu un capharnaüm où, tout se vend et où s’achète. Les maux qui gangrènent le pays se multiplient par milliers chaque jour que Dieu fait d’où l’aboiement quotidien des togolais dans pratiquement tous les domaines d’activités. Les analystes ont conclus après moult analyses que cette situation n’est que la résultante d’une mauvaise répartition des ressources du pays qui sont devenues depuis plus de 40 ans, l’héritage d’un clan. Cette conclusion sera appuyée des années plus tard par le fils président qui a ouvertement clamé haut, ce que les gens pensaient de plus bas. Effectivement, une minorité s’accapare des ressources et des biens du pays. Chose étonnante, l’on ignore cette minorité et qui se cachent derrière cette minorité.

Notre histoire est ainsi devenue une tricherie permanente, une aigreur pernicieuse envers les autres qui ne sont pas classés par le fils-président dans sa reconnaissance. Si tel est que réellement, une minorité s’accapare les ressources du pays, que doit faire alors le fils qui fit le choix de fumer la pipe de Papa malgré les ras-le-bol chanté ici et là comme des refrains de morceaux de diverses sonorités retraçant de la plus triste manière le vécu quotidien du togolais méprisé, torturé, malmené… tel un enfant abandonné par sa mère et vivant sous le même toit que sa marâtre ?

L’histoire du Togo se présente aujourd’hui comme une boue qu’une marmite a sérieusement préparée et dont chaque famille politique ou clanique a conservé un fond à son goût voulu. Selon qu’on soit du parti au pouvoir ou des formations très différentes de l’opposition, les positions diffèrent et sont loin de favoriser un climat d’apaisement.

La Terre de nos Aïeux est devenu un gâteau apparemment sucrée et juteux au fond très salé et au goût plus amère que de la nivaquine. Le secteur sucré et juteux est tenu par la minorité dont a fait mention le prince héritier qui vraisemblablement ne se retrouverait pas en son sein alors que le côté au goût très salé et amère est vécu par la majorité comme un calvaire, plus lourd que la croix que Jésus Christ à porter ; lui au moins avait trouvé quelque qui l’aida à l’apporter à destination, là où il fut crucifié sur la même croix. C’est ainsi la nouvelle formule qui conduit les faiseurs de roi dans un destin tragique. Les pages sombres de l’histoire s’écrivent et les plus forts finissent par croupir en prison. Véritable remerciement en monnaie de singe. Qui l’eut cru ?

L’histoire du Togo ressemble aujourd’hui à une partie de poker où l’on est appelé à faire valoir sa suprématie en balisant la voix d’un règne sans fin à l’image de celui de Papa. Ceux qui avaient monté le drapeau qui flotte avec grâce et gloire sont en train de vivre d’étrange moment inespéré. Où est donc la force de l’homme si à un moment donné, il devra vivre le même sort jadis réservé au plus faible ? Que comprennent ceux qui veulent comprendre car, "la gloire des chefs,…, tout finit par ci-gît".

Tout le monde se retrouve comme dans un labyrinthe où l’on a du mal à se reconnaître, à se retrouver ou encore à s’affirmer. Tout est devenu étrange et les personnes méconnaissables. Les rois perdent leur couronne et leur démarche confisquée. La confiance a totalement disparu faisant entièrement place au mépris, à la peur, à la haine aigrie, à la traitrise, à l’injustice, à l’impunité, aux chasses à l’homme, aux persécutions, à la médisance, à la contorsion, à la conspiration, à des enlèvements, à des emprisonnements arbitraires et abusifs… L’autoritarisme est devenu le maître mot. Ainsi, les ambitieux du pouvoir trouve le prince coléreux sur leur chemin. La vraie justice n’existe plus. Les juges sont devenus de parfaits liseurs des verdicts sortis du palais du prince. Tout ceci n’est que le reflet d’un adage béninois qui dit : "le chien du roi est le roi des chiens", fin de citation.

Depuis que le fils a été imposé au togolais par l’armée, tout est devenu étrange. Le pays a pris l’allure d’une bombe à fragmentation qui n’attend que soit rapprochée une buchette allumée et tout ne sera que de la cendre. Telle est la volonté manifeste du prince plus mu que les muets et plus sourd comme un varan. Le dessin ne reflète que l’image d’un règne sans partage et sans fin.

Jésus Christ, la nuit de son arrestation, disait à Thomas : "qui tue par épée, péris par épée".